Les trois étapes de la pensée d'Auguste comte.
Les trois étapes
de la pensée de comte.
Dès lors, il me semble que l’on peut
présenter les étapes de l’évolution philosophique d’Auguste comte comme
représentant les trois manière dont est affirmée, expliquée et justifiée la
thèse de l’unité humaine. Ces trois étapes sont marquées par les trois ouvres
principales d’Auguste comte.
La première entre 1820 et 1826, et celle des Opuscules de
philosophique sociale : Sommaire appréciation sue l’ensemble de passé
moderne (avril 1820), Prospectus des travaux scientifiques nécessaires pour
réorganiser la société (avril 1822), Considérations philosophiques sur les
sciences et les savants (novembre-décembre 1828), Considérations sue le pouvoir
spirituel (1825-1826). La deuxième étape est constituée par les leçons de Cours
de philosophie positive (parues de 1830a 1842), et la troisième par le Système
de politique positive ou Traité de sociologie instituant la religion de
l’humanité (paru de 1851 à 1854).
A la première étape, dans les Opuscules (republiés à la fin
du tome IV de Système de politique positive par Auguste Comte qui voulait ainsi
marquer l’unité de sa pensée), le jeune polytechnicien réfléchit sur la société de son temps. La
plupart des sociologues ont pour point de départ une interprétation du moment
historique que travers la société européenne au début de XIXe siècle.
Selon Auguste Comte, un certain type de société, caractérisé
par les deux adjectifs théologique et militaire, est en train de mourir. La
société médiévale avait pour ciment la foi transcendante interprétée par
l’Eglise catholique. Le mode de penser théologique était contemporain de la
prédominance de l’activité militaire qui s’exprimait par le premier rang
accordé aux hommes de guerre. Un autre type de société, scientifique et
industrielle, est en train de naitre. La société qui nait est scientifique au
sens ou la société qui meurt était théologique : la façon de penser,
caractéristique de l’Age moderne, est celle des savants, de même que la façon
de penser caractéristique des temps passés était celle des théologiens ou des prêtres.
Les savants remplacent les prêtres ou les théologiens en tant que catégorie
social. Ils sont en train de recevoir en héritage des prêtres le pouvoir
spirituel qui, dans les premiers Opuscules de comte, est incarné nécessairement,
à chaque époque, par ceux qui offrent le modèle de la façon de penser
prédominante et les idées qui servent de principes à l’ordre social. De même
que les savants sont en train de se substituer aux prêtres, les industriels au
sens large du terme-c ‘est-à-dire les entrepreneurs, directeurs de fabriques et
les banquiers –sont en train de prendre la place des hommes de guerre. A partir
du moment où l’homme pensent scientifiquement, l’activité majeure des
collectivités cesse d’être la guerre des hommes avec la nature, ou encore l’exploitation
rationnelle des ressources naturelles.
Dès cette époque, Auguste Comte tire de cette analyse de la
société dans laquelle il vit la conclusion que la réforme intellectuelle. Les hasards
d’une révolution ou la violence ne permettent pas la réorganisation de la
société en crise. Il faut pour cela une synthèse des sciences et la création
d’une politique positive.
August comte, comme beaucoup de ses contemporains, tient que
la société moderne est en crise, et il trouve l’explication des troubles
sociaux dans la contradiction entre un ordre social théologique et militaire en
train de disparaitre et un ordre social scientifique et industriel en train de
naitre.
Cette interprétation de la crise contemporaine a pour conséquence qu’August comte, réformateur,
n’est pas non plus un doctrinaire de la révolution à la façon de Marx et n’est pas
non plus un doctrinaire de l’institution libre, à la manière de Montesquieu ou
de Tocqueville. Il est doctrinaire de la science positive et de la science
social.
L’orientation générale de la pensée et surtout des plans de
transformation de comte découle de cette interprétation de la société
contemporaine. De même que Montesquieu observait la crise de la monarchie française
et que cette observation était l’une des origines de sa conception d’ensemble,
auguste comte observe la contradiction de deux types sociaux qui, pense-t-il,
appelle scientifique et industriel. Cette victoire est inévitable, mais elle
peut être plus ou moins retardée ou accélérée. La sociologie a en effet pour
fonction de comprendre le devenir nécessaire, c’est-à-dire tout à la fois
indispensable et inévitable, de l’histoire, de manière à aider
l’accomplissement de l’ordre fondamental.
Dans les deuxièmes étapes, celle de cours déphilosophée
positives, les idées directrices n’ont pas changé, la perspective est élargie.
Dans les Opuscules, auguste comte considère essentiellement les sociétés
contemporaines et leurs passé, c’est-à-dire l’histoire de l’Europe. Il serait
facile pour un non-européen de faire
observer que, dans ses premiers Opuscules, auguste comte a la naïveté de penser
l’histoire de l’Europe come absorbant en elle l’histoire du genre humain, ou
encore, présuppose le caractère exemplaire de l’histoire européenne, admettant
que l’ordre social vers lequel tend la société européenne sera l’ordre social
de l’espèce humaine tout entière. Au cours de la deuxième étape, c’est-à-dire
dans les cours de philosophie positives, Auguste comte ne renouvelle pas ces
thèmes mais il les approfondit, et il exécute le programme dont il avait fixé
les grandes lignes dans ses ouvrages de jeunesse.
Il passe en revue les diverses sciences, et il développe et
confirme les deux lois essentielles, qu’il avait d’ailleurs déjà exposées dans
les Opuscules : la loi des trois états et la classification des sciences.
Selon la loi des trois états, l’esprit humain serait passé par trois phases
successives. Dans la première, l’esprit humain explique les phénomènes en les
attribuant à des êtres ou à des forces comparables à l’homme lui-même. Dans la
troisième, l’homme se borne à observer les phénomènes et à fixer les liaisons
régulières qui peuvent exister entre eux, soit à un moment donné, soit dans le
temps. Il renonce à découvrir les causes des fêtes et se contente d’établir les
lois qui les commandent. Le passage de l’âge théologie a l’âge métaphysique,
puis à l’âge positif ne s’opère pas simultanément pour les diverses disciplines
intellectuelles. La loi des trois états, dans la pensée d’Auguste comte, n’a de
sens rigoureux que combinée avec la classification des sciences. L’ordre dans
lequel sont rangées les diverses sciences nous révèle l’ordre dans lequel
l’intelligence devient positive dans les divers domaines.
Autrement
dit la façon de penser positive s’est imposée plus tôt en mathématiques, en
physique, en chimie qu’en biologie Il est d’ailleurs normal que le positivisme
apparaisse plus tardivement dans les
disciplines s’appliquant aux matières
les plus complexes Plus la matière
est simple, plus il est facile de penser positivement il y a mémé
certains phénomènes où l’observation
s’impose d’elle-même de telle
sorte que, dans ces cas, l’intelligence a été immédiatement positive.
La
combinaison de la loi des trois états et de la classification des sciences a
pour fin de prouver que la façon de penser qui a triomphé en
mathématiques ; en astronomie , en physique ; en chimie et en
biologie doit s’imposer finalement en matière de politique et aboutir à la
constitution d’une science positive de la société, la sociologie.
Mais elle
n’a pas seulement pour objet de démontrer la nécessité de créer la sociologie.
A partir d’une certaine science, la biologie, intervient un renversement
décisif en fait de méthodologie les sciences ne sont plus des sciences
athlétique mais nécessairement, essentiellement un fondement à la conception
sociologique de l’unité historique.
Ces
deux termes, analytique et synthétique,
ont dans le langage d’auguste comte, des significations multiples. Dans
cet exemple précis, les sciences de la nature inorganique, physique et chimie,
sont analytiques en ce sens qu’elles établissent des lois entre des phénomènes
isolés, et isolés nécessairement et légitiment. En revanche, en biologie ;
il est impossible d’expliquer un phrygane ou une fonction si l’on ne considère
pas l’être vivant tout entier. C’est par rapport à l’organisme entier qu’un
fait biologique particulier prend sa signification et trouve son explication.
Si l’on voulait découper arbitrairement et artificiellement un élément d’un
être vivant, on n’aurait plus en face de soi que de la matière morte. La
matière vivante est, en tant que telle globale ou totale.
Cette idée
du primat du tout sur l’élément doit être transposée en sociologie. il est
impossible de comprendre l’état d’un
phénomène social particulier si on ne le
replace pas dans le tout social on ne comprend Pa la situation de la religion
ou la forme précise que pas le tout de cette société. Mais cette priorité du
tout sur l’élément ne vaut pas
seulement pour un moment artificiellement découpé du devenir historique on ne
comprend l’état de la société française du début la continuité du devenir
français. La restauration ne se comprend que par la révolution et la révolution
dans les siècles écoulés. De mémé qu’on
ne comprend un élément du tout social qu’en considérant ce tout lui-même de considéré le tout de
l’évolution historique.
Mais en
coltinant à penser dans cette ligne on se heurte à une difficulté évidente. C’est que pour comprendre un
moment de l’évolution de la nation
française. La logique du principe de la priorité du tout sur l’élément aboutit
à poser l’idée que ce qui est premier ce qui est l’objet véritable de la
sociologie, c’est l’histoire de l’espèce humaine.
Auguste
comte était un homme logique ; formé aux disciplines de l’école
polytechnique. Puisqu’il avait posé la priorité de la synthèse sur l’analyse,
il devait conclure que la science sociale qu’il voulait fondre avait pour objet
l’histoire de l’espèce humaine cette histoire étant considérée comme une, ce
qui était indispensable pour comprendre soit des fonctions particulières du
tout social, soit un moment particulier du devenir.
Dans le
cours de philosophie positive se trouve fondée la science l’élément et de la
synthèse sur l’analyse a pour objet l’histoire de l’espèce humaine.
On voit ici
l’infériorité ou la supériorité A mon sens l’infériorité d’auguste comte avec
cette intempérance dans la logique qui est caractéristique des grands hommes et
de quelques moins grands, part de l’unité de l’espèce humaine et donne à la
sociologie pour objet d’étude l’histoire
de l’espèce humaine.
Il convient
d’ajouter qu’auguste comte, considérant que la sociologie est une science à la
maniéré des sciences précédentes,
n’hésite pas à reprendre la formule qu’il avait déjà employée dans les
opuscules : de même qu’il n’y a pas de liberté de conscience en
mathématique ou en astronomie il ne peut pas y en avoir davantage en avoir davantage en matière de sociologie
puisque les savants imposent leur verdict aux ignorants et aux amateurs en fait
de mathématiques et d’astronomie il doivent logiquement imposer leur verdict et
d’astronomie ils doivent logiquement imposer leur verdict de même façon en matière de sociologie puisse
déterminer tout à la fois ce qui est ce que la sociologie synthétique d’auguste
comte suggère d’ailleurs une compétence de cet ordre. Sciences du tout
historique elle détermine en effet non
pas de la nécessité du déterminisme. Ce qui sera se trouve justifié comme appelé la nature humaine,
conforme à ce qui sera ; au sens de la nécessité du déterminisme ce qui
sera se trouve justifié comme étant
conforme à ce que les philosophes du passé auraient appelé la nature humaine,
conforme à ce qu’au geste comte appelle simplement la réalisation de l’ordre
humain et social. A la troisième étape
de sa pensée il en vient à justifier par une théorie tout à la fois de la
nature humaine et de la nature sociale cette de l’histoire humaine.
Le Système
de politique positive est postérieur à l’aventure de son auteur avec Clotilde
de vaux. Le style et le langage se sont quelque peu transformés par rapport au cours de philosophie positive.
Mais il n’en reste pas moins que le système de politique positive. Mais il n’en reste pas moins que
le système de politique positive correspond
à une tendance de la pensée comtiste visible déjà dans la première et
surtout dans la deuxième étape.
En effet si,
comme je le pense, on peut expliquer l’itinéraire d’auguste comte par la
volonté de justifie l’idée de l’unité de l’histoire humaine il est normal que,
dans son dernier livre, il ait donné un fondement philosophique à cette notion.
Pour que l’histoire humaine soit une, il faut que l’homme ait, à travers tous
les sociétés à travers toutes les
époques, une certaine nature reconnaissable et définissable. Il dut, en
deuxième lieu, que toute société
comporte un ordre essentiel que l’on puisse reconnaitre à travers la diversité
de l’organisation sociale. Il faut enfin
que les caractéristique majeures
du devenir historique puissent s’en
déduire or à mon sens on peut expliquer l’Essentiel du système de politique
positive par ces trois idées.
La théorie
de la nature humaine se trouve incluse dans ce qu’auguste comte appelle le
tableau cérébral ensemble de conception relatives à la localisation cérébrales Mais abstraction fait de telle ou telle activités
caractéristique de l’homme en tant
qu’homme. L’ordre social fondamental que l’on peut reconnaitre à travers la
diversité des institutions est décrit et analysé dans le tome qui a pour objet
la statique sociale. Enfin le tableau cérébral et la statique sociale
servent de fondement au tome III du système de politique positive consacré à la
dynamique L’histoire tout entière tend
à la réalisation de l’ordre fondamental
de toute société, analysé dans le tome II ; et à l’accomplissement de ce qu’il y a de meilleur dans la nature
humaine décrite dans le tableau cérébral du tome I
Le point de
départ de la pensée d’Auguste Comte est donc une réflexion sur la
contradiction interne à société de son temps, entre le type théologique et
militaire et type scientifique et industrie. Comme ce moment historique est
caractérisé pas la généralisation de la pensée scientifique et de l’activité
industrielle, le seul moyen de mettre fin à la crise est d’accélérer le devenir en créant le système d’idées
scientifiques qui présidera à l’ordre social, comme le système d’idées
théologique a présidé à l’ordre social du passé.
De là Comte passe au Cours de philosophie
positive, c’est-à-dire à la synthèse de l’ensemble de l’œuvre scientifique de
l’humanité, afin de dégager les méthodes qui ont été appliquées dans les diverses disciplines et les résultats
doit servir de base à la création de la science qui fait encore défaut, la
sociologie.
Mais la sociologie que Comte veut créer
n’est pas la sociologie prudente, modeste, analytique, de Montesquieu, qui
s’efforce de multiplier les explication pour rendre compte de l’extrême
diversité des institutions humaines. Elle a pour fonction de r résoudre la
crise du monde moderne, c’est-à-dire de
fournir le système d’idées scientifiques qui présidera à la réorganisation
sociale.
Or, pour qu’une science puisse remplir un
tel rôle, il faut vérités aussi incontestables que mathématique et
l’astronomie. Il faut aussi que la nature de ces vérités soit d’un certain type.
La
sociologie analytique de Montesquieu suggère, ici ou là, telle et telle
réforme ; elle donne des conseils au législateur. Mais, partant de l’idée
que les institutions de n’importe quelle société sont conditionnées par une
multiplicité de facteurs, elle ne permet pas d’imaginer une réalité
institutionnelle foncièrement différente de celle qui existe. Auguste Comte, lui, veut être à la fois un
savant et un réformateur. Quelle est donc la science qui puisse être à la fois
certaine dans ses affirmations et impérative pour un réformateur ?
Incontestablement, ce serait une science synthétique telle que la conçoit
Auguste Comte, science qui partirait des lois les plus générales, des lois
fondamentales de l’évolution humaine, et découvrirait un déterminisme globale
que les hommes pourraient d’une certaine façon utiliser. Selon l’expression positiviste
une « fatalité modifiable »
La sociologie
d’Auguste Comte commence par ce qu’il est le plus intéressant de savoir. Quant
au détails, elle les laisse aux historiens, c’est-à-dire, selon notre auteur, à
ces obscures tâcherons, perdus dans une
érudition médiocre, que méprise celui qui, d’un coup, a saisi la loi la plus générale
du devenir.
Montesquieu
et Tocqueville accordent une certaine primauté à la politique ou à la forme de
l’Etat, Marx à l’organisation économique. La doctrine d’Auguste Comte est
fondée sur l’Idée que toute société tient par l’accord des esprits. Il n’y a de
société que dans la mesure où ses membres ont les mêmes croyances. C’est la
façon de penser qui caractérise les différentes étapes de l’humanité, et l’étape
actuelle et finale sera marquée par la généralisation triomphale de la pensée
positive.
Ayant ainsi
poussé jusqu’au bout la conception d’une histoire humaine une, Auguste Comte se
trouve amené nécessairement à fonder cette unité, et il ne peut pas la fonder
en termes philosophiques, qu’en se référant à une conception de la nature
humaine constante et de l’ordre social fondamental constant lui aussi.
La
philosophie d’Auguste Comte suppose donc trois grands thèmes.
Le premier,
c’est que la société industrielle qui est la société de l’Europe occidentale, a
un caractère exemplaire et va devenir la société de l’humanité entière. Il n’est
pas démontré qu’Auguste Comte ait eu tort en croyant que certains aspects de la
société industrielle de l’Europe avaient une vocation universelle. L’organisation
scientifique du travail, caractéristique de la société européenne, est
tellement plus efficace que toutes les autres organisations qu’à partir du
moment où le secret en a été découvert par un peuple, toutes les parties de l’humanité
doivent s’en saisir, car il est la condition de la prospérité et de puissance.
Le deuxième,
c’est la double universalité de la pensée scientifique. La pensée positive, en mathématiques,
en physique ou en biologie, a une
vocation universelle, en e sens que toutes les parties de l’espèce humaine
adoptent cette façon de penser, une fois que le succès obtenus grâce à elle
sont devenus visibles. Sur ce point Auguste Comte avait raison, la science
occidentale est devenue aujourd’hui la science de l’ensemble de l’humanité, qu’il
s’agisse de mathématiques, d’astronomie, de physique, de chimie et même, dans
une très large mesure, de biologie. Mais l’universalité de la science a un
autre sens. Du moment que l’on pense positivement en matière d’astronomie ou de
physique. La méthode positive qui réussit dans les sciences de la nature inorganique doit s’étendre à tous les
aspects de la pensée. Or, cette généralisation de la méthode positive n’est
rien moins qu’évidente. Est-on condamné à reproduire la méthode des
mathématiques ou de la physique en sociologie, en morale ou en politique ?
Tout au moins le débat est encore ouvert.
Le troisième
thème fondamentale d’ Auguste Comte est celui du système de positive. Si la
nature humaine est fondamentalement la même, si l’ordre social est
fondamentalement le même, comment, en dernière analyse, sauver la diversité ?
En d’autres
termes, la conception d’ Auguste Comte de l’unité humaine prend trois formes,
aux trois moments principaux de sa carrière :
La société
qui est en train de se développer en occident est exemplaire ; L’ensemble
de l’humanité s’engagera sur la route que suit l’avant-garde occidentale.
L’histoire
de l’humanité est l’histoire de l’esprit en tant que devenir de la pensée
positive ou encore l’apprentissage du positivisme par l’ensemble de l’humanité.
L’histoire
de l’humanité est le développement et l’épanouissement de la nature humaine.
Ces trois thèmes, nullement contradictoires,
sont en un certain sens présents à chacun des moments de la carrière d’ Auguste
Comte, mais inégalement accentués, Ils représentent trois interprétations
possibles du thème de l’unité de l’humainité.
Raymond Aron