les initiatives des femmes dans le processus de la construction nationale

L’histoire nous rappelle les initiatives des femmes dans le processus de la construction nationale

     Les femmes ont souvent entrepris des actions diverses pour contribuer à la construction de leur pays. A part le fait d’entreprendre des œuvres culturelles et civilisationnelles , elles ont également contribué activement dans la lutte de la libération nationale.

1.Consacrer sa fortune pour la réalisation d’une œuvre religieuse ou sociale 

 Le choix de Fatima Al Fihria , une femme enrichie par l’héritage paternel fut porté sur la    construction de la mosquée Quaraouyne à Fès. Un édifice au service de tous les musulmans de la cité. Un acte religieux et social qui reste lié au nom de son initiatrice, comme ce fut le cas pour la mosquée Al andalous construite par sa sœur Myriam Al Fihria.

                    Ces deux sœurs ont tracé la voie à d’autres femmes dont la fortune a servi à la construction de nouveaux édifices à caractère religieux. A mentionner une exception , celle de Mas’ouda Al Ouazaguitia, mère du Sultan Ahmed Al Mansour Assa’adi qui a bâti la mosquée de ( Bab Douddala ) à Marrakech et lui adjoignit des boutiques servant à l’entretien de l’édifice , et un centre pour les étudiants nécessiteux . Son œuvre s’est également étendue à la mise en place d’une infrastructure de la base ( ponts et routes ) reliant les quartiers , les villes et les centres et à la réalisation d’œuvre éducative et sociale (écoles, bibliothèques, orphelinats, etc.).

             Or , si quelques noms de femmes ont marqué l’histoire de notre patrimoine culturel, beaucoup d’entre elles sont restées à l’ombre ,car ce sont les parents masculins qui s’occupaient des constructions , occultant partiellement ou totalement les initiatrices et les pourvoyeuses de fonds . Cette marginalisation des femmes s’est reproduite au sein du mouvement de libération qui tout en reconnaissant l’apport et la contribution des femmes ne fait jamais état de leurs initiatives volontaires et personnelles.

 2.Femmes dans la lutte de libération nationale  

          Les livres d’histoire rapportent timidement, sinon masquent totalement la contribution des femmes dans le mouvement de la résistance, d’où la nécessité de reconstruire cette histoire à partir de témoignages de femmes ayant initiées des actions individuelles pour lutter contre l’occupant et qui avec l’indépendance sont tombées dans l’oubli.

          Franchir le pas de la porte pour une femme urbaine dans les années 1950 constituait une importante initiative. Se déplacer d’un quartier à l’autre, et d’une ville à l’autre est un accès à le liberté. Cacher et transporter des armes, faire circuler l’information, être en contact direct avec les hommes est une violation des attributions masculines. Maintenir le silence sur ses activités et les groupes de contact est une dérogation à la protection patriarcale. Se Concerter avec la mari sur la distribution des taches  domestiques et l’entretien des enfants est une nouvelle donne dans la vie du couple. 

            La femme résistante, la citoyenne n’a peur ni de la mort, ni de la torture. Au même titre que l’homme elle persévère dans l’action entreprise pour la mener à son terme. Le mari, les enfants, la famille, passent tous tout après la libération de la nation. Reste que si l’histoire des femmes résistantes n’est pas encore

َAicha belarbi

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