la nature de Rapport entre le droit international public et le droit interne
Il existe importante question juridique sur les relations que doivent entretenir le droit interne et le droit international ? Quels vont être leur rapport ?
I-
La théorie définissant la relation entre droit et droit
international public et le droit interne.
A cette question tout à
fait essentielle, deux « écoles » doctrinales ont Trouvé des solutions
qui paraissent de prime abord radicalement différentes : le dualisme et le
monisme.
1-
Le dualisme :
Explique le droit international
public et le droit interne constituent des ordres juridiques tout à fait
distincts, il ne peut exister aucune interaction entre eux, sauf cas
d’engagement de la responsabilité internationale de l’Etat, mais qui est, dans cette
hypothèse, très limitée.
Différents arguments élaborés viennent à
l’appui de cette doctrine. Pour le partisan dualisme, les différents droits
dont il est question sont en termes de contenu :
Les deux droit n’ont pas les même sujet (les
états en droit international qui gère les relations entre état, droit national
qui gère les relations états et ses ressortissants ou entre particuliers), et
pas les même sources (des traitées, la coutume et non la constitution et la
loi).
Les deux droits ne sont donc pas de même
nature, ils ne peuvent interagir
2-
Le monisme :
Regroupe droit international et droit
interne dans une même sphère, Les argument dégagés pour venir l’appui de cette théorie son qu’ils
concernent les
Même
sujet de droit (ce sont toujours, au final, les individus à qui s’applique le
droit) sont issus des même sources (l’état est l’origine du droit) et répondre
au même objet (la réglementation d’un rapport social).
La question qui se pose alors est de savoir
quelle est la norme supérieure, de laquelle va dévoiler les autres règles.
Deux écoles réclament de la théorie
« moniste »
Les premières écoles « moniste »
affirme que le droit interne est supérieur au droit international parce qu’il
n’y a pas d’autorité au-dessus des états pour assurer l’application du droit
international.
Selon cette théorie, le juge de droit
interne appliquera les règles internationales à l’exception de celles qui sont
contraire au droit interne. Le « monisme » avec primauté du droit
interne conduit cependant à un tel morcellement du droit international qu’il
équivaut à la limite à sa négation.
La seconde école « moniste »,
au contraire, affirme la supériorité du droit international sur le droit interne.
Dans ce cas, une norme de droit interne est nulle de plein droit si elle n’est
pas conforme au droit international. Dès lors, un traité qui est obligatoire
dans l’ordre international l’est aussi dans l’ordre interne et le juge doit
l’appliquer de préférence à la loi interne e été défendus, mais a été moins
suivie que celle qui défont la supériorité de la norme internationale.
La thèse de la supériorité du droit
interne a été défendue, mais a été moins suivie que celle qui défait la
supériorité de la norme internationale.
Le droit international est forcément
supérieur puisque le contraire signifierait la négation de son existence :
l’ordre juridique doit être supérieur à ses sujets, de cette manière, le droit
interne ne serait qu’une délégation du droit international ce qui a été
fortement contesté par la suite.
Le principe d’une primauté du droit
internationale sur le droit interne est aujourd’hui largement reconnu. C’est le
premier grand principe de droit international nécessaire à son existence. Les
constitutions de nombreux états l’affirment en principe, et la pratique
internationale le confirme nettement. Il suffit pour s’en convaincre d’examiner
le principe de la responsabilité de l’état à raison des lois qu’il édicte.
La primauté du droit international a
pour seule sanction la responsabilité de l’état contrevenant. L’état qui admet
la validité interne d’une loi contraire à un traité qu’il a signé doit répondre
de ses actes devant les états envers lesquels il s’est engagé, Afin d’éviter
pareille situation, des constitutions de plus en plus nombreuses prévoient un
mécanisme qui organise la primauté du droit international sur le droit interne.
La primauté du droit international
n’a donc de conséquences directes dans l’ordre interne que dans la mesure et
dans les conditions ou l’ordre interne le prévoit. Elle voit son application conditionnée
par un autre grand principe du droit
international, la souveraineté de l’état….
II-
Est-ce qu’il y a une hiérarchie entre les sources du droit
international et du droit interne ?
Droit international a un caractère
spécifique qui le distingue fondamentalement des droits internes.
La question est ce qu’il y a une
hiérarchie dans les sources du droit international ?
1-
Est ce qu’il y a une hiérarchie dans les sources du droit
interne ?
L’hiérarchie : est un classement
hiérarchisé de l’ensemble des normes qui composent le système juridique pour en
garantir la cohérence et la rigueur.
L’hiérarchie des lois est d’une
importance considérable ; car un texte d’une catégorie inferieur est
subordonné au texte de la catégorie supérieure est ne peut y déroger. Ainsi le
règlement ne doit pas violer la loi, qui a son tour, ne doit pas violer les
dispositions de la constitution.
L’existence d’une hiérarchie des
normes constitue l’une des plus importantes garanties de l’état de droit. Dans
ce cadre, les compétences des différents organes de l’état sont précisément
définies et les normes qu’ils édictent ne sont valable qu’à condition de
respecter l’ensemble des normes de droit supérieures.
Au sommet de cette ensemble
pyramidales figure : la constitution, suivie des engagements
internationaux, de la loi puis des règlements.
Tout individu, toute organisation contester
l’application d’une norme juridique, des lors que celle- n’est pas conforme à
une supérieure.
Dans le droit interne la hiérarchie
des lois est la suivante :
ü La constitution : émanant du pouvoir constituant
ü La loi émanant du pouvoir législatif
ü Le règlement émanant du pouvoir exécutif
La loi constitutionnelle :
(Constitution)
La constitution est un ensemble de
textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’état
(conseil constitutionnel, parlement, gouvernement, administration) et qui
organise leurs relations : organisation et la séparation du pouvoir
politique (législatif, exécutif, judiciaire).
C’est la loi fondamentale d’un état
qui définit les droits et les libertés des citoyens.
Et selon le principe de la hiérarchie
des lois aucune autre loi inférieure ne peut déroger à un texte constitutionnel.
Une constitution écrite est
généralement organisée en plusieurs parties appelées : titres ; eux même
divisés en article et alinéas. Elle peut comporter également une charte des
droits fondamentaux.
Certains états, comme le Royaume-Unis,
n’ont pas de constitution écrite, c’est la coutume qui prévaut pour organiser
les relations entre les institutions.
D’autre, comme les Etats-Unis, ont
une constitution qui se présente sou la forme d’un texte unique, comportant à
la fois la liste des droit fondamentaux reconnus aux citoyens et la définition
des différent pouvoirs.
Quelle est la définition de la loi
comme droit ?
Votée selon la procédure législative
par le parlement (chambre des représentants : chambre des conseillers), la
loi peut adoptée a l’initiative du parlement (on parle alors de proposition de
loi) ou du gouvernement (projet de loi).
Elle s’impose à tous dés lors qu’elle
a été promulguée et publiée au journal
Officiel avant sa promulgation, elle est susceptible d’être soumise à un
contrôle de constitutionalité exercé par la cour constitutionnel. (Avant
conseil constitutionnel).
On distingue :
·
Les
lois organiques
·
Et les
lois ordinaires
Ø Les lois organiques :
La
loi organique est une loi relative à l’organisation et au fonctionnement des pouvoirs
publics.
Votée par le parlement, elle précise ou complète
les dispositions de la constitution qui a fixé les principes généraux.
Ø Les lois ordinaires :
Les lois ordinaires ou parlementaires
sont un acte voté par le parlement selon la procédure législative établie par
la constitution des lois constitutionnelles.
Ils sont des lois adoptées par une
procédure spécifique et qui traite de nature, de l’étendue et exercice des
pouvoirs d’un état.
Qu’elle est la définition de la
loi réglementaire (le règlement) :
Le règlement s’étend de l’ensemble
des règles juridiques adoptées et formulées par le pouvoir exécutif dans le
cadre du domaine réglementaire et peut déléguer certains de ces pouvoirs aux
ministres (article 90)/
Dans le domaine réglementaire en
distingue aussi :
1-
Les
décrets : acte réglementaire décrété par le gouvernement, sans
consultation du parlement.
Les décrets sont souvent pris en application d’une loi qu’ils
précisent. Ils peuvent être complétés par arrêtés ministériels.
2-
L’arrêté :
décision administrative à porté générale ou individuelle.
2-Est-ce qu’il y a une hiérarchie dans les sources du droit
international public ?
Il n’existe pas de véritable
hiérarchie des sources du Droit International public. Une hiérarchie formelle
peut toute fois être dressée. La Charte des nations unies s’arroge une primauté
sur tous les autres traites par son art 103D’autre part de nombreux traites contiennent des règles
visant à prévenir d’éventuels conflits de
normes.
Ca veut dire par exceptions :
La charte de l’ONU (article 103)
contient la charte sur tous les accords internationaux.
Le jus cogens est au sommet de l’hiérarchie et
ne requiert pas le consentement des états pour son application. Elles
s’appliquent à tous.
Le jus cogens est une norme
impérative de droit international général :
Elle est acceptée et reconnue par la
communauté international des son ensemble en tant que norme a la quelle aucune dérogation n’est permise
et qui ne peut être modifié que par une nouvelle norme du droit international
général ayant le même caractère.
Un des particularités du jus cogens
est qu’elles n’imposent pas seulement des principes lors de négociations de
traités (contrats prêt). Elles remettent aussi en cause les traités qui étaient
valides lors de leur entrée en vigueur.
application rétroactive du jus cogens.
Les normes qui font partie du jus
cogens et qui font consensus sont :
·
Interdiction
des crimes d’agression.
·
Interdiction
de participer la torture
·
Le
droit à l’autodétermination